--- LA COMPAGNIE du DAUPHINE --- VOYAGEURS du TEMPS de l'évènementiel historique toutes époques Mannequins de Musées, Scénographie, Muséographie, Location d'expositions à thème historiques - Costumes et Décors
LA CUISINE MEDIEVALE, LES RECETTES et LA GASTRONOMIE du MOYEN AGE
LA TABLE TRADITIONNELLE pour un MENU de REPAS ou de FESTIN MEDIEVAL
INFORMATION PREALABLE :
Les VOYAGEURS du TEMPS n'ont pas vocation de proposer des reconstitutions de festins ou banquets médiévaux car cette activité particulière doit être réservée et le fait des maîtres queux qui en font profession, qui en ont les compétences indiscutées et qui peuvent donc assurer aussi les impératifs d'hygiène et de qualité que requière cette discipline.
Nous avons suffisamment de respect pour le monde de la gastronomie et de la cuisine traditionnelle pour nous y fourvoyer sans vergogne.
Ces quelques pages consacrées à la cuisine médiévale n'ont pour prétention que de vous rendre service si d'aventure vous souhaitez vous consacrer à une telle expérience gustative.
N'hésitez pas à consulter ces 25 pages qui sont toutes à votre attention :
Outre les ouvrages, livres de recettes et volumes culinaires traditionnels et spécialisés dans cette disciplene, vous pouvez aussi visiter aussi les quelques sites qui nous ont inspiré et que vous trouverez en fin de page.
UN FESTIN ou un REPAS MEDIEVAL
La cuisine médiévale peut aujourd'hui surprendre, car les habitudes alimentaires au Moyen-âge sont en effet très différents de celles de notre époque, et les saveurs, les mets et les plats médiévaux ne sont plus forcément au goût du jour.
Vous trouverez dans nos pages quelques exemples de cuisine médiévale de nos ancêtres du Moyen-âge.
Un repas était une succession de services (plats), dont le principal était le rôt ( ou viande rôtie).
Avant le rôt se trouvaient un ou deux services dans lesquels on présentait l’assiette de table (apéritif), des potages, des porées de légumes, des viandes en sauces, des tartes ou des tourtes, des poissons.
Le rôt était servi accompagné le plus souvent d’une céréale (fromentée, blanc-manger…) et d’une ou de plusieurs sauces (cameline, sauce verte…).
La pièce rôtie pouvait être grosse ou petite, sauvage ou domestique.
On mangeait alors beaucoup d’oiseaux, des poulets ou chapons, des faisans, des pigeons, des cailles, des cygnes, des paons, du gibier, du mouton, du porc, mais très peu de bœuf.
Après le rôt venaient les entremets, qui pouvaient être un spectacle ou un plat.
Puis on trouve la desserte, qui comprend des mets plus sucrés, car il faut dire que le sucré-salé était constamment présent sur les tables médiévales.
Vient ensuite l’issue, qui est un service de confiserie et de vin doux ou épicé.
Le repas se termine par le boute-hors, où l’on grignote des épices qui facilitent la digestion.
Il faut aussi garder à l’esprit que chaque année comportait entre 100 et 150 jours maigres, où la viande et parfois tous les produits animaux étaient interdits.
On remplace alors la viande par le poisson, le lard par l’huile (d’olive ou de noix), le lait par du lait d’amandes.
Même la couleur jaune de l’œuf est remplacée par le safran !
Nous remercions vivement les associations citées ci-dessous pour leurs informations de qualité, leurs travaux et leurs recherches sur la cuisine et la gastronomie médiévale.
Nous nous en sommes largement inspiré pour la rédaction de ces quelques pages qui, nous l'espérons, vous seront des plus utiles.
N' hésitez pas à consulter leurs sites pour plus d'informations :