EXPOSITION TEMPORAIRE : LES DIFFERENTS TYPES DE GLADIATEURS

               Types de gladiateurs et leurs équipements spécifiques   
               Présentation sur 7 mannequins : Costumes, armes et équipements
               Les gladiateurs romains les plus fréquents, dont une gladiatrice.
               Avec panneaux explicatifs.

L'exposition peut être installée chez vous en avant première de votre fête antique, pour servir par exemple de publicité, ou pour les enfants des écoles.   

                         Le Rétiaire
                         Le Thrace
                         Le Provocator
                         L' Hoplomaque
                         Le Mirmillon
                         Le Sécutor
                         L' Essedaria (Femme gladiatrice)

HISTORIQUE

Les fondateurs des jeux du cirques sont les ETRUSQUES car ils faisaient des sacrifices rituels en l'honneur des jeux.
Ces jeux ont été introduits à Rome entre 300 et 250 av. J.C.
Ils obtiennent les faveurs du public à la fin du second siècle av J-C.Au premier siècle av J-C, les jeux servaient de pari pour les hommes politiques qui mettaient beaucoup d'argent là dedans. Les jeux ( à l'origine ) se déroulaient dans un forum.
Or il n' y avait pas de confort ; pas de places assise et c'était voulu par le Sénat.

Les amphithéatres n'apparaissent qu'au premier siècle avant J-C.
L'empereur Auguste sépare les hommes et les femmes pour les mettre dans des gradins différents. Il y avait différents types de spectacles : combat de gladiateurs, mise à mort des vaincus, des condamnés ou des chrétiens jetés aux fauves (par exemple, des lions) puis des gladiateurs qui affrontent des animaux (lions, taureaux,ours).
En 312 , Constantin fait de la religion chrétienne la religion d' Etat.
Les jeux disparaissent au quatrième siècle après J-C par L'Eglise car les chrétiens étaient tués pendant ces jeux.
Les jeux réapparaîtront des siècles plus tard malgré le désaccord de l'Eglise

LA CARRIERE D'UN GLADIATEUR

Les gladiateurs tirent leur nom du «gladius», épée courte de l'armement romain.
Ils travaillent et sont entraînés dans des écoles (ludi) propriétés de riches membres de l'ordre équestre.
Une école offre aux commanditaires de jeux privés une équipe bien entraînée.
Elle est dirigée par un entraîneur-chef (lanista), lui-même ancien gladiateur, qui a sous ses ordres d'autres entraîneurs et des gardiens.
Un laniste ( ou Leniste ) est toujours à l'affût de recrues, de préférence volontaires parce qu'elles font de meilleurs combattants.

Les criminels formaient souvent cette recrue.
Plutôt que l'exécution, ils préféraient l'esclavage et le choix de la punition : être vendu aux propriétaires de mines ou aux ludi. F
ace au travail pénible des mines sans aucun espoir de libération, l'aréna offrait un meilleur avenir. Si la recrue s'entraînait fort et combattait bravement, on lui faisait miroiter l'éventualité d'une libération.
Un homme qui résistait aux combats pendant trois ans était retiré du rôle des combattants et devenait entraîneur.
Après, il faisait deux ans de service comme entraîneur, puis il pouvait être libéré.

Un esclave qui causait beaucoup de souci à son maître encourait la même punition que le criminel : les mines ou l'école de gladiateurs.

LE RECRUTEMENT DES GLADIATEURS

Des prisonniers de guerre combattaient aussi dans l'arène. Les agents d'un ludus parcouraient les marchés à la recherche de candidats intéressants.
On espérait que ces étrangers très doués pour le combat, face à la torture ou la mort, offriraient un bon spectacle et plairaient à la foule.
Mais ça ne marchait pas toujours : les Germains en particuliers préféraient mourir plutôt que de se donner en spectacle à la foule.
Un prisonnier de guerre n'avait pas le même statut qu'un criminel : s'il coopérait, il pouvait rapidement devenir entraîneur et retrouver sa liberté après quelques années.

Certains gladiateurs s'enrôlaient volontairement dans une école.
Anciens gladiateurs ou soldats, ils s'engageaient pour le même terme qu'un criminel ou un esclave : 3 ans comme combattant et 2 ans comme entraîneur.
Par contre, ils pouvaient recevoir une paie et des suppléments.

Occasionnellement, des condamnés, hommes et femmes, étaient exécutés à l'aréna au cours des cérémonies d'ouverture exhibant des animaux.
Sans armes, ils se voyaient opposés à des gladiateurs entraînés ou à des bêtes sauvages, ce qui équivalait à des exécutions publiques.
Si l'un d'eux échappait miraculeusement à la mort, les gardes ou de nouveaux opposants s'acharnaient sur lui jusqu'à ce que mort s'ensuive.
Si un petit criminel réussissait à étrangler un lion à mains nues ou accomplissait d'autres actions d'éclats, la foule pouvait réclamer la grâce du héros en lui offrant le choix entre la mort et la carrière de gladiateur.


LES DIFFERENTS TYPES DE GLADIATEURS :



Le SECUTOR :

           Armés d'un glave, d'un bouclier et d'une massue. 
           Il remplace celui qui tombe après le premièr combat.

Le THRACE :

          Appelé aussi PARMULARIUS est armé comme un guerrier de la Thrace :bouclier rond
          et glaive court.
          Il combat le MIRMILLON.

Le MIRMILLON :

          Du poisson mirmille, qu'il porte sur le dessus du casque, 
          Armés comme un Gaulois : bouclier large, faucille, glaive court
          Il porte aussi une torque ( armure partielle). 
          Il combat avec les Thraces et les Retiaires.

Le RETIAIRE :

          Armé d'un filet avec lequel il tente d'envelopper l'adversaire et de le blesser
          avec un trident et une épaulière.
          Il est vêtu d'une tunique courte en cuir et la tête nue, sans casque.

Le SAMNITE : 

          Appelés ainsi parce qu'il est équipé comme un Samnite, avec un grand bouclier long.

L' HOPLOMAQUE :

          Il combat avec une armure complète.
          Son nom vient du grec et signifie :  "combattants armés"

Le PROVOCATOR :

          Il est l' adversaire des Hoplomaques,
          Il est aussi armé d'un glaive, casque et bouclier.

Le DIMACHAIRE :

          Equipé de avec deux dagues, une à chaque main.

Le CAQUEARUS :

          Un étrangleur à lacet.

L' ESSEDAIRE :
          Combattaient toujours sur des bigues : grues très puissantes utilisées dans les ports.

L' ANDABATE :

          Combat les yeux bandés et à cheval.
          Les coups manqués de ces gladiateurs faisaient éclater de rire les spectateurs.

Le MERIDIEN :

        Combat au milieu de la journée, durant l'intervalle entre le spectacle du matin et celui
         de l'après-midi. 
         Il se bat contre des bêtes féroces et utilise une épée longue et un bouclier.

L' INCITATOR :

         Il est chargé d'inciter les autres à la lutte et de les encourager par des gestes et des cris.

Le BESTIAIRE :

        Combat avec des bêtes féroces et donne aussi des spectacles de bêtes apprivoisées.

Le PEGMATARUS :

         Du nom de la "pegma", une tour qu'on élevait au milieu du Colisée.
         Au sommet de cette tour on plaçait quelques casques, boucliers et armes en récompense
         aux vainqueurs.
         On formait deux équipes : l'une attaquait, l'autre défendait la tour.
         L'escalade à la tour représentait un assaut de forteresse.

Les FISCALES :

         Ce sont des gladiateurs à la solde de l'État (fisc).
         Ils prirent ensuite le nom de Cesariani parce qu'ils combattaient seulement lorsque
         l'Empereur présidait au spectacle.
         Ce sont des combattants d'élite, les plus populaires auprès du peuple à cause de la
         qualité de combat qu'ils offraient.

Les CATERVARI :

        Etaient recrutés parmi toutes les classes de gladiateurs et combattaient ensemble : 
         Souvent plusieurs centaines, leurs luttes devenaient de vraies batailles.
         Cependant ils paraissaient à la fin du spectacle comme dernier numéro du programme

Les BUSTUARII :

         Comme dans l'ancienne tradition, ils ne combattaient qu'à l'occasion de funérailles.

Le CUBICULAIRE :

        Combat pendant les festins, pour amuser les convives qui pouvaient jouir en même temps
         les plaisirs de la table et les plaisirs de l'arène.

Le VENATOR :

         Combattant prenant part à une venatio : chasse, combat d'animaux entre eux ou contre
         des hommes, sous toutes ses formes. 
         Chasseur d'animaux sauvages destinés à l'arène, souvent confondu avec les gladiateurs
         et les condamnés à mort "par les fauves" (damnatio ad bestias).