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Nom donné en France aux affections psychologiques consécutives à l’expérience du bombardement
Protection par un monticule de terre en arrière de la tranchée.
Élément de protection placé de manière transversale dans une tranchée ou un boyau afin de limiter les effets de l’explosion d’un obus en arrêtant ses éclats
Opération le plus souvent nocturne pratiquée en avant des tranchées de première ligne par un petit nombre de combattants, généralement dans le but de reconnaître et repérer les défenses adverses.
Les patrouilles sont très risquées.
P.C.D.F.
Abréviation de « Pauvre couillon/con du front », désignant les fantassins. Elle est employée au cours de la
guerre par les combattants eux-mêmes et dénonce implicitement les « embusqués » (v.) qui arrivent à
échapper au front et au danger.
1) Comme adjectif : se dit d’un secteur tranquille et considéré comme peu dangereux.
2) Comme nom : désigne les soldats territoriaux les plus âgés.
Ce terme désigne la rupture du front adverse que l’on attend d’une offensive. Rendue presque impossible par la supériorité, dans le cadre de la guerre des tranchées, des défenseurs sur les attaquants, et par la difficulté de faire avancer renforts et artillerie sur le terrain conquis mais bouleversé par les obus, elle reste un objectif du commandement français jusqu’en 1917 (offensive Nivelle au Chemin des Dames).
Type d’obus qui éclate lors du contact avec le sol.
Instrument optique composé de miroirs obliques, créé afin de pouvoir observer l’extérieur de la tranchée en direction des lignes adverses sans s’exposer aux tirs. Il existe de nombreux modèles de périscopes plus ou moins improvisés et artisanaux.
La permission est une autorisation d’absence provisoire (d’une durée habituelle de huit jours) accordée aux combattants français à partir de juin 1915.
Suscitant de vastes débats et une organisation matérielle conséquente, elle est attendue et espérée avec impatience par les soldats dont elle vient à constituer un ressort de la ténacité, en même temps qu’elle permet de rétablir un lien complexe avec l’arrière.
Poste avancé devant la première ligne de tranchée dont la fonction est de surveiller l’adversaire et de prévenir ses attaques surprises.
Parfois, le petit poste est une position bien aménagée et reliée à la tranchée par un boyau.
Mais d’autres fois, c’est un simple trou d’obus isolé et aménagé sommairement. Dans tous les cas, les soldats n’appréciaient guère les séjours qu’ils faisaient dans ces lieux isolés et particulièrement exposés.
Synonyme de canon, ou tube. La pièce de 75 est commandée par un maréchal des logis chef de pièce. Elle est servie par six soldats : le maître pointeur qui, au moyen d’un collimateur, vise la direction voulue ; un tireur qui marque la distance demandée et qui tire les obus ; un chargeur qui place l’obus dans la culasse ; un déboucheur qui dispose d’un débouchoir pour régler la hauteur d’explosion des obus ; deux pourvoyeurs qui apportent les obus au chargeur.
Vin en argot militaire.
Destinée à permettre l’identification des morts et des blessés, elle indique le nom et le prénom, la classe, le bureau de recrutement et un numéro matricule. Plusieurs modèles existeront avant que soit mise au point la plaque d’identité en deux parties dont une détachable, permettant de laisser sur le corps sa référence.
C’était la compagne inséparable du Poilu qui devait la porter en double exemplaire, suspendus à
son cou par un petit lacet noir. Mais, le plus souvent, il la portait fixée au poignet par une chaînette bracelet.
Désignation des soldats français dès le début de la guerre de 1914-1918.
L’origine du terme est plus claire qu’on ne le croit souvent, puisqu’il est attesté dès le XIXe siècle, pour désigner un soldat endurant et courageux, dans l’argot militaire, ainsi chez Balzac (Le Médecin de Campagne, 1833) les pontonniers de la Bérézina en 1812. Il arrive souvent que le poil soit signe de virilité, de courage ou d’expérience.
L’usage massif du terme en 1914-1918 tient en outre à plusieurs éléments liés : la difficulté effective, à l’hiver 1914, de se raser, le caractère rudimentaire de la toilette au front ; l’obligation pour tout militaire jusqu’en 1917 de porter la moustache, la simplicité de la désignation qui permet aux journaux et à l’arrière de mettre en scène la familiarité et la proximité avec les combattants.
Le terme peut être employé dans des sens très différents, d'un combattant à un autre, certains le rejetant tandis que d’autres se l’approprient. Il est fréquent que les officiers l’emploient dénotant ainsi la distance qui les en séparent.
Plus généralement, le terme semble employé indifféremment, comme synonyme de soldat.
Dans l’argot des combattants, désigne à la fois la cuisine roulante, et le fait de cuisiner.
Par extension, la popote est la réunion des personnes qui mangent en commun.
Lieu établi pour recueillir les blessés et leur donner les premiers soins, non loin des zones de combat. C’est la première étape de la chaîne sanitaire. Les blessés sont ensuite envoyés vers l’ambulance
Préparation d’artillerie.
Ensemble des tirs d’artillerie lancés avant une offensive, destinés à préparer celle-ci par la destruction des
défenses (barbelés, tranchées, obstacles) adverses et par l’épreuve infligée aux fantassins. La durée et
l’intensité des préparations d’artillerie varie au cours du conflit suivant l’importance que les tacticiens
attribuent à la surprise (la préparation est alors courte ou absente) et à la destruction.
Dans l’argot des combattants, désignation des Allemands, par déformation des « Prussiens ». Expression
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