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G à P: Vocabulaire-Lexique 14/18
De G à  P : GLOSSAIRE et LEXIQUE DU VOCABULAIRE et TERMES UTILISES LORS DE LA GRANDE GUERRE  1914-1918

Galonnards

Dans l’argot militaire, désignation de supérieurs considérés comme plus attentifs à leurs galons et à leurs

décorations qu'à la vie de leurs hommes.

 

Gaz

Les gaz de combat sont employés pour la première fois sur une grande échelle par l’armée allemande le 22 avril 1915 dans la région d’Ypres (v. Ypérite) ; malgré leur efficacité militaire incertaine passées les premières utilisations qui provoquent surprise et panique, les attaques au gaz font partie des moments les plus redoutés par les combattants. Cela tient aussi à la pénibilité du masque (v.) qu’ils doivent porter.

Bibliographie : Olivier Lepick, La grande guerre chimique, Paris, PUF, 1998.

 

Généralissime

Terme non officiel mais employé couramment à partir de 1914 pour désigner celui qui était en réalité le

« Commandant en Chef des Armées du Nord et du Nord-Est ». Le poste a été successivement occupé par trois généraux durant la guerre : Joffre, Nivelle et Pétain. Le général Foch quant à lui est devenu le

« Commandant en Chef des Armées Alliées » à compter du 14 mai 1918.

 

Gotha

Type d’avion allemand, bombardier biplan en service à partir de fin 1916.

 

Gourbi

Dans l’argot des combattants, désigne un abri (v.). Le terme s’applique peu en première ligne, il est utilisé

surtout à partir de la seconde ligne jusqu’au cantonnement.

 

GQG (Grand Quartier Général)

Organisme créé à la mobilisation et chargé, avec les moyens nécessaires en matériel et personnel, d’assurer la conduite de la guerre terrestre. Ses principales localisations au cours de la guerre ont été d’abord Chantilly, puis Beauvais, Compiègne et pendant un certain temps en 1918 Provins.

 

Grenade

Arme de combat rapproché constitué d’une enveloppe de fonte emplie d’explosif à l’intérieur. Lancée à la

main, son explosion propulse de multiples petits éclats, qui, sinon toujours meurtriers provoquent

fréquemment la mise hors de combat temporaire de ceux qui en sont atteints. Son emploi ne fera

qu’augmenter au cours de la guerre avec la spécialisation de section de grenadiers partant à l’assaut avec des musettes pleines de ces engins dénommés « citrons » eu égard à leur forme ovoïde et à leur aspect extérieur.

La grenade allemande, elle , était fixée sur un manche de bois.

 

Grignotage

Nom donné à la période des attaques partielles inutiles et coûteuses en vies humaines ordonnées par le

commandement français au début de la guerre des tranchées (fin 1914-1915). Le terme vient de l’expression attribuée à Joseph Joffre, généralissime français, face aux critiques de cette stratégie : « je les grignote »

 

Grosse Bertha

Surnom d’une pièce d’artillerie lourde allemande. Initialement donné à un obusier conçu en 1908 par les

usines Krupp, et nommé ainsi en l’honneur de Bertha Krupp (héritière du groupe), le nom est attribué par la suite de manière erronée mais durable au canon lourd allemand à très longue portée installé en forêt de

Crépy-en-Laonnois, qui tire 370 obus sur Paris en 1918.

 

Groupes francs v. Corps francs

 

Guitoune

(De l’arabe « kitoun », tente) Désigne une tente ou un abri en argot militaire.

 

Hotchkiss

Mitrailleuse tirant 450 coups minutes [Nobécourt, Fantassins, 87]. Les usines Hotchkiss de Saint-Denis et de Lyon fourniront au cours de la guerre plus de 40 000 unités du « modèle 1914 ». Supérieure à la mitrailleuse Saint-Etienne en terme de solidité et de fiabilité, le succès de la mitrailleuse Hotchkiss entraînera l’arrêt de la production de la première en 1917.

 

Hussards

Subdivision de l’arme de la cavalerie. A l’origine les « houzards » étaient des troupes des steppes d’Europe Centrale chargés de rechercher loin en avant la présence de l’ennemi. Acclimatées en France sous l’Ancien Régime, elles se dénommaient cavalerie légère, aptes, par petites équipes, à la reconnaissance et aux liaisons.

On les opposait aux cuirassiers, troupe destinée à charger en formations massives.

 

Infanterie divisionnaire

Terme apparu entre 1916 et 1917 au fur et à mesure que les divisions d’infanterie sont passées de deux

brigades d’infanterie à deux régiments à celui de trois régiments, regroupés sous les ordres d’un général ou colonel « Commandant de l’infanterie Divisionnaire X », X étant le numéro de la division concernée.

 

Jus

Dans l’argot des combattants, désignation du café.

Lexique des termes employés en 1914-1918 

 

Kaputt

Adjectif allemand qui signifie cassé, abîmé, ou, plus familièrement, foutu. Employé par les combattants

français souvent de manière moqueuse à l’adresse des ennemis.

 

Lebel

Fusil qui équipe les armées françaises. Conçu en 1886 et modifié en 1893, son calibre est de 8 mm. Il est à la fois robuste, précis, et légèrement dépassé en raison de la lenteur de chargement de son magasin. Ses équivalents allemand et britannique sont respectivement le Mauser G98 et le Lee-Enfield Mark I. 

La longueur du fusil Lebel (1,80m) le rend d’usage très peu pratique dans les tranchées souvent étroites de la guerre de position.

 

Ligne (1ère, 2e, etc.)

Le creusement des tranchées à l’automne 1914 amène à distinguer en « lignes » les zones du front et les

tranchées qui y sont creusées. La première ligne est ainsi celle qui fait directement face aux lignes adverses, c’est la zone la plus dangereuse, où les combattants font des séjours généralement brefs (de l’ordre d’une semaine) hors des grandes batailles qui conduisent à rester longtemps en « ligne ». L’intervalle entre les lignes est variable, et la communication se fait par des boyaux 

Une fois la guerre de tranchée installée dans la durée, le réseau défensif s’organise en profondeur. Chaque ligne est une suite continue de tranchées ou de fortins, et un ensemble de ligne constitue une position. 

Dans la plaine de Reims, au moment de l’offensive du Chemin des Dames, il y a souvent trois positions allemandes successives, chacune constituée de plusieurs lignes.

 

Limoger

Le terme date des débuts de la guerre et signifie envoyer un officier supérieur, que l’on considère comme

inefficace et incompétent, dans un commandement subalterne, qui n’est forcément Limoges. Il s’applique

d’abord à la grande vague de généraux démis par Joffre dans le contexte de la retraite de 1914 et de la bataille de la Marne puis devient courant : Le mot s’est étendu a toute forme de renvoi par une autorité supérieure, tel qu’il est employé aujourd’hui.

 

Marcher

C’est une des activités traditionnelles du fantassin. Même dans la guerre des tranchées, on marche pour aller d’un cantonnement à l’autre, des lignes vers les positions de repos, et là on marche en guise d’exercice.

Le mot signifie aussi « obéir aux ordres ». La Chanson de Craonne dit : « Person’ ne veut plus marcher ».

 

Marmite/marmitage

Dans l’argot des combattants, désignation des projectiles allemands par les soldats français, en particulier

des Minenwerfer (v.) sans doute en raison de leur forme et de leur poids.

 

Mélinite

Explosif brisant à base d’acide picrique, mis au point en 1885 par le chimiste Eugène Turpin. Elle est de

couleur jaune paille, d’où son nom (« méli », miel en grec). Son pouvoir de destruction a conduit à la remise en cause des forts dits Séré de Rivière souvent déclassés pour cette raison en 1914.

 

Mercanti

Mot à connotation péjorative, utilisé par les combattants français pour désigner les civils commerçants ou

improvisés commerçants qui vendent, à proximité du front, des boissons ou d’autres produits à des prix

exagérément élevés.

 

Midis

Désignation des soldats méridionaux, qui peut prendre une tournure péjorative, notamment avec le scandale causé en 1914 par la mise en cause du comportement des troupes méridionales du XVe corps lors de la bataille de Dieuze.

 

Mine

Charge d’explosifs que l’on amenait sous la tranchée ennemie afin de la faire exploser. Les mines étaient

placées dans des galeries souterraines (v. Fourneau), creusées à cette fin par des troupes spécialisées, les sapeurs (v.). Par extension, on désigne comme la « mine » l’ensemble du cheminement souterrain creusé par l’assaillant jusque sous la position adverse pour y aménager une chambre de mine. Ce type de guerre était très craint des combattants, comme de ceux chargés de placer les mines. Des entonnoirs (par exemple à Massiges, Marne ou à Vauquois, Meuse) et des galeries de mine (à la Chapelotte, Vosges) sont encore visibles dans le paysage.

 

Minen/Minenwerfer

Nom des pièces d’artillerie de tranchée allemande, et, par extension, désignation des projectiles qu’elles

envoient.

 

Monter

Pour les combattants français, le verbe monter devient durant la guerre synonyme d’« aller aux tranchées », en raison notamment de l’organisation du « système-tranchées » (F. Cochet) qui fait alterner dans le temps des séjours dans des espaces (arrière, arrière-front, front-arrière, zone de feu) plus ou moins dangereux.

On « monte » vers le feu et les tranchées de première ligne. Inversement durant les mutineries les combattants refusent de « monter ».

 

Mutilation volontaire

blessure infligée sur lui-même par un soldat afin d’échapper au front ou au service actif. Il s’agit souvent de coups de feu que l’on se tire sur un membre, et parfois d’ingestion de substances provoquant des maladies, mais à la toxicité limitée. 

Les mutilations volontaires semblent avoir été particulièrement nombreuses au début de la guerre, les soldats étant désemparés devant les conditions que le conflit leur imposait.

Le commandement assimila la mutilation volontaire à un abandon de poste en présence de l’ennemi et de

nombreux soldats ont été condamnés ou/et exécutés pour ce délit.

 

Nettoyage/Nettoyeur de tranchées

Mise hors d’état de nuire des ennemis restés dans les tranchées en deçà de la progression des troupes d'assaut. 

Très importante puisqu’elle consiste à s’assurer qu’on ne laisse d’ennemis dans son dos, la mission de nettoyage de tranchées a donné lieu à toute une série de récits sanglants ou de mythes plus ou moins conformes à la réalité. 

Des unités étaient spécialisées dans ces opérations qui se faisaient à l’arme de poing, à la grenade ou plus rarement au couteau.

 

No Man’s Land

Littéralement: « la terre de personne ». Ce terme désigne l’étendue de terrain ravagée et inhabitée située entre les deux lignes de tranchées adverses.

Audelà, de largeur variable suivant la nature du combat et du terrain, c’est le territoire neutre, la terre de personne entre les forces adverses. Il est jonché des morts des deux camps, certains étendus, d’autres pris dans les fils barbelés, où ils peuvent se trouver depuis des jours, d’autres encore à moitié enterrés dans des cratères et des parapets détruits »
Clair et évocateur, le terme est largement repris par la suite, y compris par les combattants francophones.

Il reste peu répandu parmi ceux d’origine populaire qui parlent plutôt de « bled ».

 

Observatoire

Position élevée permettant d’avoir une vue sur le champ de bataille, particulièrement utile pour permettre les

réglages d’artillerie. En 1917, on nomme parfois « bataille des observatoires » l’ensemble des combats de l’été et de l’automne sur le Chemin des Dames, entre l’offensive Nivelle d’avril-mai et celle de la Malmaison fin octobre (l’enjeu militaire est alors de s’assurer la maîtrise de la ligne de crête du Chemin des Dames).

 

Obusite

Nom donné en France aux affections psychologiques consécutives à l’expérience du bombardement

 

Ordre du jour

Moyen dont dispose la hiérarchie militaire pour s’adresser à la troupe et aux subordonnés. Il est daté, porte un numéro et se caractérise par sa brièveté et son intention de frapper l’imagination de ceux qui vont le lire et l’entendre car un ordre du jour se lit plusieurs fois aux rassemblements des hommes. Il vise à les encourager ou à les mettre en garde contre les comportements attentatoires à la discipline.

Pain de rationnement allemand

(Kleie und Kartoffeln – son et pommes de terre) qui a donné lieu en France à de multiples allusions scatologiques, dans la logique de la dévalorisation de l’ennemi. 

Parallèle de départ

Espace aménagé parallèlement à la tranchée de première ligne, permettant de concentrer les combattants d’une vague d’assaut (v.) en vue d’une offensive

 

Parapet

Rebord de la tranchée qui fait face à la tranchée adverse. Il constitue à la fois une protection (renforcée par des barbelés et des sacs de sable) et un obstacle à escalader lors des attaques ou des départs pour

patrouilles et coups de main.

Une des règles primordiales de la guerre des tranchées consiste à ne rien exposer à l’adversaire au-dessus du parapet.

 

Parados

Protection par un monticule de terre en arrière de la tranchée.

 

Pare-éclats

Élément de protection placé de manière transversale dans une tranchée ou un boyau afin de limiter les effets de l’explosion d’un obus en arrêtant ses éclats

 

Patrouille

Opération le plus souvent nocturne pratiquée en avant des tranchées de première ligne par un petit nombre de combattants, généralement dans le but de reconnaître et repérer les défenses adverses.

Les patrouilles sont très risquées.

 

P.C.D.F.

Abréviation de « Pauvre couillon/con du front », désignant les fantassins. Elle est employée au cours de la

guerre par les combattants eux-mêmes et dénonce implicitement les « embusqués » (v.) qui arrivent à

échapper au front et au danger.

 

Peloton

Dans l’infanterie correspond au regroupement de deux sections sous un commandement unique.

Dans la cavalerie le peloton correspond à ce que dans l’infanterie on appelle une section.

 

Peloton d’exécution, unité militaire chargée de fusiller les condamnés à mort lors des exécutions capitales.

 

 

Pépère

1) Comme adjectif : se dit d’un secteur tranquille et considéré comme peu dangereux.

2) Comme nom : désigne les soldats territoriaux les plus âgés.

 

Percée

Ce terme désigne la rupture du front adverse que l’on attend d’une offensive. Rendue presque impossible par la supériorité, dans le cadre de la guerre des tranchées, des défenseurs sur les attaquants, et par la difficulté de faire avancer renforts et artillerie sur le terrain conquis mais bouleversé par les obus, elle reste un objectif du commandement français jusqu’en 1917 (offensive Nivelle au Chemin des Dames).

 

Percutant

Type d’obus qui éclate lors du contact avec le sol.

 

Périscope

Instrument optique composé de miroirs obliques, créé afin de pouvoir observer l’extérieur de la tranchée en direction des lignes adverses sans s’exposer aux tirs. Il existe de nombreux modèles de périscopes plus ou moins improvisés et artisanaux.

 

Perm/Perme/Permission

La permission est une autorisation d’absence provisoire (d’une durée habituelle de huit jours) accordée aux combattants français à partir de juin 1915.

Suscitant de vastes débats et une organisation matérielle conséquente, elle est attendue et espérée avec impatience par les soldats dont elle vient à constituer un ressort de la ténacité, en même temps qu’elle permet de rétablir un lien complexe avec l’arrière.

 

Petit poste

Poste avancé devant la première ligne de tranchée dont la fonction est de surveiller l’adversaire et de prévenir ses attaques surprises.

Parfois, le petit poste est une position bien aménagée et reliée à la tranchée par un boyau.

Mais d’autres fois, c’est un simple trou d’obus isolé et aménagé sommairement. Dans tous les cas, les soldats n’appréciaient guère les séjours qu’ils faisaient dans ces lieux isolés et particulièrement exposés.

 

Pièce

Synonyme de canon, ou tube. La pièce de 75 est commandée par un maréchal des logis chef de pièce. Elle est servie par six soldats : le maître pointeur qui, au moyen d’un collimateur, vise la direction voulue ; un tireur qui marque la distance demandée et qui tire les obus ; un chargeur qui place l’obus dans la culasse ; un déboucheur qui dispose d’un débouchoir pour régler la hauteur d’explosion des obus ; deux pourvoyeurs qui apportent les obus au chargeur.

 

Pinard

Vin en argot militaire.

 

Plaque d’identité

Destinée à permettre l’identification des morts et des blessés, elle indique le nom et le prénom, la classe, le bureau de recrutement et un numéro matricule. Plusieurs modèles existeront avant que soit mise au point la plaque d’identité en deux parties dont une détachable, permettant de laisser sur le corps sa référence.

C’était la compagne inséparable du Poilu qui devait la porter en double exemplaire, suspendus à

son cou par un petit lacet noir. Mais, le plus souvent, il la portait fixée au poignet par une chaînette bracelet.

 

Poilu

Désignation des soldats français dès le début de la guerre de 1914-1918.

L’origine du terme est plus claire qu’on ne le croit souvent, puisqu’il est attesté dès le XIXe siècle, pour désigner un soldat endurant et courageux, dans l’argot militaire, ainsi chez Balzac (Le Médecin de Campagne, 1833) les pontonniers de la Bérézina en 1812. Il arrive souvent que le poil soit signe de virilité, de courage ou d’expérience.

L’usage massif du terme en 1914-1918 tient en outre à plusieurs éléments liés : la difficulté effective, à l’hiver 1914, de se raser, le caractère rudimentaire de la toilette au front ; l’obligation pour tout militaire jusqu’en 1917 de porter la moustache, la simplicité de la désignation qui permet aux journaux et à l’arrière de mettre en scène la familiarité et la proximité avec les combattants.

Le terme peut être employé dans des sens très différents, d'un combattant à un autre, certains le rejetant tandis que d’autres se l’approprient. Il est fréquent que les officiers l’emploient dénotant ainsi la distance qui les en séparent.

Plus généralement, le terme semble employé indifféremment, comme synonyme de soldat.

 

Popote

Dans l’argot des combattants, désigne à la fois la cuisine roulante, et le fait de cuisiner.

Par extension, la popote est la réunion des personnes qui mangent en commun.

 

Poste de secours

Lieu établi pour recueillir les blessés et leur donner les premiers soins, non loin des zones de combat. C’est la première étape de la chaîne sanitaire. Les blessés sont ensuite envoyés vers l’ambulance

 

Préparation d’artillerie.

Ensemble des tirs d’artillerie lancés avant une offensive, destinés à préparer celle-ci par la destruction des

défenses (barbelés, tranchées, obstacles) adverses et par l’épreuve infligée aux fantassins. La durée et

l’intensité des préparations d’artillerie varie au cours du conflit suivant l’importance que les tacticiens

attribuent à la surprise (la préparation est alors courte ou absente) et à la destruction.

 

Pruscos

Dans l’argot des combattants, désignation des Allemands, par déformation des « Prussiens ». Expression

héritée de la guerre franco-prussienne de 1870-1871, assez rapidement supplantée par « Boches ».
 


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