--- LA COMPAGNIE du DAUPHINE --- VOYAGEURS du TEMPS de l'évènementiel historique toutes époques Mannequins de Musées, Scénographie, Muséographie, Location d'expositions à thème historiques - Costumes et Décors
PASSEMENTERIE sur METIER à TISSER AUX PLAQUETTES
TISSAGE DES FIBRES NATURELLES : LAINE, LIN, CHANVRE, COTON
ANIMATIONS, PRESTATIONS et DEMONSTRATIONS ARTISANALES
Prestation effectuée par un artisan spécialisé dans l' artisanat et les vieux métiers anciens oubliés ou disparus, et notamment la réalisation de galons et ceintures sur des métiers à tisser à plaquettes.
Discipline complémentaire du FILAGE, tissage et de la TEINTURE VEGETALE
Animation, démonstration et reconstitution d'époque par les Voyageurs du Temps :
Antique, grecque, gauloise ou romaine,
Viking, moyen âge médiéval ou de la renaissance. Grand siècle baroque, révolution, empire et 1900 belle époque
Quelques exemples d' animations tissage artisanal sur métier à tisser antique ou médiéval
Réalisées par Cécile Arnaud, tisserande médiévale ou antique pour les Voyageurs du Temps
Voyez aussi le diaporama plus bas
METIERS à TISSER à PLAQUETTES ANTIQUES ou MEDIEVAUX :
Métier à tisser à plaquettes pour réaliser des rubans, galons, ceintures
Métier de table à cadre
MATERIEL et USTENSILES METIERS à TISSER :
Peignes
Cardes à laine
Couteaux à tisser,
Diaporama photos de quelques exemples d' animations artisanales de tissage, réalisées
lors des fêtes organisées en reconstitution d' époque diverses.
TECHNIQUE DU TISSAGE AU PLAQUETTES
Le métier à tisser aux plaquettes est un métier spécialement conçu pour fabriquer de la passementerie, tisser des galons, ou des lisières, en petites largeurs.
On utilise des plaquettes de bois ou en os de forme carrée et perforée au centre et à chaque angle.
On passe un fil de chaîne à chaque angle des plaquettes, soit 4 fils par plaquette.
On installe le nombre voulu de plaquettes (ex: 12 plaquettes = 48 fils de chaîne).
Quand les fils de chaîne sont en place, les plaquettes sont disposées parallèlement et tournées d'un ¼ à chaque passage du fil de trame qui se fait à l'aide d'une navette.
De ceytte façon, on a toujours deux fils en haut, deux fils en bas, alternativement.
Ensuite, on passe la navette dans cet écart pour bloquer la torsion, et on tasse.
Puis, on tourne à nouveau les plaquettes.
Après un bon entraînement, il est possible de tourner telle ou telle plaquette dans un sens, ou dans l'autre pour obtenir des motifs divers et plus complexes
LES ANIMATIONS ARTISANALES VIEUX METIERS ANCIENS au VILLAGE des ARTISANS :
Il s'agit d'un ensemble de structures et prestations spécialement prévues pour animer, effectuer et faire les gestes, les méthodes et les techniques utilisées au cours des différentes périodes de notre histoire.
Installé dans le village d' artisans, en costume historique et évoluant dans un contexte et un décor spécifique de son époque, son atelier est abrité sous des structures toilées à armatures en bois.
Ces étals et ateliers sont abrités sous des TENTES, des ECHOPPES ou des ABRIS, et chaque métier peut être présenté en exposition avec outils, matériel et décors, sans artisan, et / ou avec un ou plusieurs animateurs opérant dans leurs ateliers respectifs.
Nous disposons aussi d’échoppes vides pour vos producteurs et artisans locaux, ainsi que des costumes historiques toutes époques disponibles à la location.
Un autre diaporama photos plus général de la plupart des animations artisanales toutes
disciplines réalisées lors des fêtes organisées en reconstitution d' époque diverses.
Animations historiques médiévale ou antique : Filage, tissage et teinture végétale, orfèvre et orfèvrerie, bijoux et bijoutier, forge et forgeron, armure et armurier, haubert et haubergier, Tabletterie os et corne, peaux et tannage cuir, cordonnerie et cordonnier, bourrelier, cuisine et gastronomie antique et médiévale, épices et boissons anciennes, taverne, auberge, fards, maquillage et parfumerie, four poterie et potier, fondeur de bronze, d' étain et fonderie, pharmacie et pharmacien, chirurgien et chirurgie, apothicaire et médecine, alchimiste
QUELQUES AUTRES EXEMPLES DE VIEUX METIERS ANCIENSen démonstration,
Toutes les époques sont possibles : ex : Antique - Gaulois - Romain - Moyen age mediéval - Renaissance etc ...
TEXTILES, MODE et COSTUMES- Filage et fileuse
- Métier à tisser - Tissage et tisserand
- Teinture végétale et fibres naturelles
- Fards et parfumerie
- Orfèvrerie, orfèvre et bijoux historiques
ARTISANS DU METAL : - Forge, enclume et forgeron
- Four, fonderie bronze et étain
- Armurier et Haubergier
GASTRONOMIE : - Cuisine ancienne, antique ou médiévale
- Taverne et boissons anciennes
- Les épices et leur utilisation
MEDECINE : - Médecine et médecin antique, médiéval ou sous Vauban
- Chirurgie et chirurgien antique, médiéval ou sous Vauban
- Pharmacie pharmacopée, pharmacien antique, médiéval, Vauban
- Apothicaire,médecine par les plantes, antique, médiéval, Vauban
TOUTES LES EPOQUES HISTORIQUES reconstituées par LES VOYAGEURS DU TEMPS :
Depuis les premiers Gaulois et jusqu'au XIIe siècle, le tissage de la laine n'a cessé de progresser en France. L'industrie nationale s'est organisée en différents centres de fabrication dans les provinces de Picardie (Cambrai, Amiens, Beauvais), de Champagne, de Bourgogne, Ile-de-France, de Normandie (Caen, Rouen) et du Languedoc. En Flandre, les villes comme Arras, Bruges, Lille, Valenciennes et Douai ont déjà acquis leur renommée. La production de chaque région se reconnaît à la qualité de son tissage et à la couleur de sa teinture : le vert de Douai, le noir de Rouen ou l'écarlate du nord sont quelques-unes des teintes les plus estimées.
Au XIIIe siècle, les lainages en vogue proviennent des manufactures du nord. Le camelin oriental (fin et souple tissage de laine de chameau), également très prisé, est rapidement imité en Occident. Par ailleurs, on utilise des lainages légers, dont certains sont importés d'Italie : des tamines (étoffe non croisée et peu serrée, servant à la confection des chemises), des serges (fin tissage croisé), des tiretaines ( étoffe grossière ou de prix, tissée avec une chaîne de filou de coton), et des droguets (sorte de drap peu épais, tout laine ou demi-laine, demi-fil).
Les draps sont unis ou rayés de bandes horizontales aux couleurs bigarrées. Le perfectionnement des techniques de tissage permet la confection de nouveaux tissus. Ceux-ci sont "eschiquetés ", c'est-à-dire divisés en petits carreaux de différentes couleurs, ou marbrés ou bien chinés.
Jusqu'au XIIe siècle, l'usage de la soie dans le costume français est issu du commerce pratiqué avec l'Orient. Les Croisades font découvrir de nouvelles soieries, dont la richesse, l'éclat des coloris et l'ornementation, alliés à leur finesse, séduisent les Européens. Par leur intermédiaire, ces somptueux tissus sont introduits en Occident où ils connaissent un immense succès auprès des classes favorisées, avides de luxe. Dès lors, les rapports commerciaux avec l'Orient s'amplifient, diffusant le cendal, soie ressemblant à notre taffetas actuel, particulièrement répandue dans une teinte rouge ; la paile, soie brochée provenant d'Alexandrie, importée en grande quantité dès le XIIe siècle ; le siglaton, brocart d'or fabriqué dans tout l'Orient pour les vêtements de très grand luxe ; l'osterin, drap de soie teint en pourpre ; et le samit, étoffe d'origine byzantine, proche du cendal en plus épais et plus riche. A partir du XIIIe siècle, la soie commence à être fabriquée en Italie, à Gènes, Sienne, Lucques et Venise, villes produisant essentiellement des imitations orientales. La France possède aussi ses propres manufactures, où se travaille la soie grège importée par les marchands italiens. Ainsi, des motifs occidentaux, religieux ou profanes se substituent à l'ornementation des pays orientaux.
Un trafic commercial de fourrures en provenance d'Asie, s'est développé en parallèle avec celui de la soie, lorsque les Croisés découvrent les pelleteries asiatiques. Et malgré leur cherté, l'importation de fourrures précieuses augmente considérablement : fourrures d'ours, de zibeline et de martre, dont raffole la noblesse. On les apprécie tout particulièrement teintes en rouge ou en vermeil, ou bien mélangées et combinées entre elles. Cette vogue se prolonge aux XIIIe et XIVe siècles en dépit de prix très élevés, puis de l'instauration de lois somptuaires visant à réduire leur consommation. Tout au long du Moyen Age, les fourrures servent presqu'exclusivement de bordure aux manches et aux encolures ou comme doublure aux vêtements de dessus. Les pelleteries entrent aussi dans le costume des personnes moins fortunées qui se contentent de produits locaux tels que le lièvre, le renard, le chien, l'écureuil et le petit-gris, d'où vient le vair .
Depuis l'Antiquité, le lin se tisse en des étoffes plus ou moins fines, généralement blanches. On trouve le coutil, grosse toile à trame serrée, appliquée à la confection de vêtements de dessus ou comme doublure ; le cainsil, fine toile utilisée pour les chemises, les tuniques, les braies ; et le couvre-chef, tissu léger pouvant être très transparent, servant essentiellement à la fabrication de coiffes.
Employé depuis les premiers siècles de notre ère, le coton commence par être importé d'Egypte ou d'Inde avant d'être cultivé, puis travaillé en Italie à partir du XIIe siècle. Il est alors utilisé à l'état d'ouate, de filou de tissu. La production française de cotonnades semble remonter au XIIIe siècle. Du Xe au XIVe siècle sont utilisés l'auqueto simple toile de coton qui donnera son nom à un vêtement la futaine, étoffe mi-fil, mi-coton, et le mollequin, sorte de mousseline de coton servant aux voiles et couvre-chef féminins.