--- LA COMPAGNIE du DAUPHINE --- VOYAGEURS du TEMPS de l'évènementiel historique toutes époques Mannequins de Musées, Scénographie, Muséographie, Location d'expositions à thème historiques - Costumes et Décors
14 - 18 : COMMEMORATION de la 1 ère GRANDE GUERRE MONDIALE de 1914 / 1918 - WW1
RECONSTITUTION et ANIMATIONS HISTOIRE VIVANTE - MEMOIRE de la GUERRE de 14 - 18
Les POILUS - ANIMATIONS HISTORIQUES et EXPOSITIONS TEMPORAIRES en LOCATION
EXPOSITION :
Un MANNEQUIN en UNIFORMETIRAILLEUR et son EQUIPEMENT
SOLDATS SENEGALAIS De la FORCE NOIRE D' AFRIQUE des COLONIES
TIRAILLEURS MAGHREB, MALGACHE, INDOCHINE
COMPOSITION du MODULE de L'EXPOSITION GG-03C : Le TIRAILLEUR FORCE NOIRE
- 1 mannequin noir en uniforme de tirailleur Sénégalais
- Barda de campagne du tirailleur complet
- Fusil avec sa baïonnette
- Panneau de présentation et historique.
PRESENTATION et HISTORIQUE : LES TIRAILLEURS DE LA FORCE NOIRE
Au cours de la Grande Guerre (1914-1918) des troupes indigènes venu du Maghreb, de Madagascar, d’Indochine et autres colonies sont appelées à défendre la métropole.
Les tirailleurs sénégalais représentaient le deuxième contingent indigène en nombre soit environs 15% des effectifs total français lors du premier conflit mondiale, ce qui représentent environs de 200 000 soldats venue d’Afrique Occidentale Française (AOF).
Les tirailleurs sénégalais ont joué en France et en Allemagne un rôle important sur « l’imaginaire nationale », ils sont devenus le symbole par excellence des troupes d’outre mer qui se sont battu pour la France.
Ils sont les premiers représentants des colonies d’Afrique noir à fouler massivement le sol de la métropole.
A la veille de la première guerre mondiale la France à très vite vue dans les colonies un moyen de contre balancer l’avantage démographique de l’Allemagne regroupant 70 millions d’habitants soit prés du double de la population française de métropole de 40 millions.
Dés 1910, le colonel Charles Mangin auteur de La Force Noire allait jusqu'à parler de « 100 millions de français, fortement établis sur les deux rives de la méditerranée » pour contre balancer le désavantage démographique.
Dans son ouvrage, le futur Général Mangin explique que les troupes indigènes d’Afrique peuvent faire de très bons combattants modernes.
Reprenant une pratique française datant du milieu XVIIe siècle, visant à enrôler des marins noirs appeler« laptots ».
Dés le début du siècle l’emploi de troupe indigène n’a pas été sans résistance tant de la par des militaires métropolitains que des milieux économiques coloniaux.
LE RECRUTEMENT DES TIRAILLEURS
Parmi les « troupes indigènes », on retrouve des troupes originaires du Maghreb, d’Indochine et de l’Afrique Occidentale Française (AOF).
Parmi toutes ses unités les tirailleurs sénégalais ont particulièrement marqués les esprits, reconnaissable à leurs uniformes bleu et au port de la chéchia ses troupes ont bénéficiées de réputation de soldat ayant des prédispositions naturelles aux combats.
Les troupes de la force noire ne nous donneront pas seulement le nombre ; elles sont composées de soldats de métier, habitués à toutes les privations et tous les dangers ayant vu le feu et tels qu’aucunes puissance n’en possède en Europe ; elles ont précisément les qualités que réclament les longues luttes de la guerre moderne : la rusticité, l’endurance, la ténacité, l’instinct du combat, l’absence de nervosité et une incomparable puissance choc.
Leur arrivée sur le champ de bataille produira sur l’adversaire un effet moral considérable » écrira Charles Mangin.
Cet extrait a été écrit par un homme qui a ardemment milité pour l’emploi des troupes coloniales, notamment de l’AOF.
HISTORIQUE de L'UNIFORME
Tenue modèle 1857 :
Lors de son engagement, le tirailleur reçoit :
une chéchia,
un turban de toile blanche,
un manteau avec capuchon,
une veste et un gilet turc en drap bleu roi, bordé de jaune,
deux pantalons turcs sans soutache, en cotonnade bleue dite guinée et un pantalon turc en toile blanche.
Cette tenue de tirailleurs sénégalais modèle 1857 à l'orientale avec veste, gilet et pantalon identiques à ceux des zouaves est portée jusqu'en 1889 : L'uniforme comprenait :
Un chéchia.
Un turban en toile blanche.
Un manteau avec capuchon, modèle des zouaves.
Une veste turque en drap bleu de roi bordée de jaune.
Un gilet turc en drap bleu de roi bordé de jaune.
Deux pantalons turcs en cotonnade bleue, dite guinée, sans soutache aux poches (les européens n'en ont qu'un).
Un pantalon turc en drap bleu de roi sans soutache aux poches (pour les européens seulement). Un pantalon turc en toile blanche.
Les adjudants devaient conserver la tenue de l'infanterie de marine.
Vers 1889 : L'uniforme des indigènes reçoit quelques modifications ; il doit se composer ainsi :
Pour les officiers, grande tenue : Un chéchia.
Une veste de forme arabe, en drap bleu de ciel, ornée de tresses et de galon en or.
Les insignes de grade consistent en tresses en or, formant le noeud hongrois.
Un gilet dit sédria, de forme arabe, en drap bleu de ciel, avec tresses d'ornements en or.
Un pantalon de forme arabe, en drap bleu de ciel, avec bandes de drap jonquille.
Bottes.
Petite tenue : Mêmes effets que pour la grande tenue, mais le pantalon bouffant est remplacé par le pantalon de toile blanche ou de flanelle bleue, les bottes par des souliers ou des bottines lacées et le chéchia par le casque, mais dans le service journalier seulement.
Les ornements des autres parties de la grande tenue sont supprimés pour la petite tenue, et les galons de grade consistent en traits d'or de 7mm, comme sur le dolman de flanelle de l'infanterie de marine.
Tirailleurs, grande tenue : Un chéchia.
Un manteau, modèle des zouaves.
Un paletot en molleton bleu de roi, bordé de jaune.
Un pantalon bleu de roi avec passepoil jaune.
Une large ceinture en étoffe de laine rouge.
Souliers et guêtres en toile blanche.
Petite tenue : Le paletot et le pantalon sont remplacés par un paletot en toile cachou, orné d'un galon jaune au col et aux manches, et par un pantalon arabe aussi en toile cachou.
Nos expositions sont louées à la semaine par module indépendant, et reprenant un thème historique spécifique et caractéristique de la guerre de 14 / 18.
Chaque module comporte au moins 1 mannequin costumé, avec ses décors et accessoires.
Les tarifs HT sont indiqués pour 1 module et pour la première semaine. (TVA 20 % en sus).
Le tarif de chaque module est variable selon sa composition, la durée et le lieu d'exposition
========================================================================= LES AUTRES EPOQUES HISTORIQUES reconstituées par LES VOYAGEURS DU TEMPS :