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Les romains aimaient les fêtes, le spectacle et les jeux !
C'est pourquoi la musique était partout, et accompagnait les évènements festifs de tous les jours, les fêtes, les spectacles, les cérémonies religieuses, mais aussi les sacrifices rituels aux dieux et les combats et mises à mort des hommes et des bêtes dans les arènes.
Beaucoup de gladiateurs perdirent la vie au son des trompes, cornus et autres lituus
Les Voyageurs du temps proposent la reconstitution de l' atelier d'un facteur d'instruments antiques grecs, egyptiens et romains.
La musique de la Rome antique est beaucoup moins bien connue que la musique grecque ancienne, sur laquelle beaucoup de sources subsistent. On a par exemple pu déchiffrer une quarantaine de partitions dans la notation musicale grecque, et les théories musicales de Pythagore et d'Aristoxène sont bien documentées (tant par les sources grecques que par les écrits d'auteurs latins comme Vitruve et Boèce).
À l'inverse, peu de choses ont survécu sur la musique de la Rome antique.
Il y a plusieurs raisons à cela. L'une d'elles est l'hostilité des premiers pères de l'Église à la musique théâtrale et aux fêtes du paganisme, autant d'éléments supprimés une fois le christianisme devenu religion officielle de l'Empire.
Il semble que les Romains n'aient été ni particulièrement créatifs, ni originaux dans leur production musicale. Contrairement aux Grecs, ils n'attachaient guère d'èthos spirituel à cet art.
Si l'on considère que les Romains ont porté la même admiration à la musique grecque qu'au reste de la culture hellène, on peut en déduire sans grand risque d'erreur que leur musique a été monodique (c'est-à-dire qu'elle ne comportait qu'une partie mélodique sans harmonisation), et que ces mélodies étaient fondées sur un système de gammes élaboré (appelées 'modes'). Le rythme des hymnes chantés devait se conformer à la métrique de leur poésie.
LES INSTRUMENTS DE MUSIQUES à PERCUSSION
LES INSTRUMENTS DE MUSIQUES à PERCUSSION
Les Romains utilisaient de nombreux instruments de percussion :
Le Sistre : Différentes variantes du scabellum leur servaient à scander leur musique. Cet instrument était composé de deux planches de bois ou de métal assemblées par une charnière le long d'un bord, le bord opposé d'une des deux planches étant muni d'un manche.
Le sistre, fait d'anneaux passés à travers une barre de métal, est originaire de l'Égypte ancienne. Il était souvent utilisé dans les cérémonies religieuses.
Il y avait également plusieurs sortes de crécelles, de grelots et de tambourins.
Les tambours et les instruments de percussion comme les timbales et les castagnettes, le sistre ainsi que les cymbales en cuivre, jouaient également un rôle religieux en accompagnant les danses rythmiques de certains rites comme celui des Bacchantes ou des Frères Arvales.
Ils étaient aussi utilisés dans les armées, lors de chasses pour rabattre le gibier et même en apiculture.
Certaines musiques latines, purement rythmiques, mettaient certainement en œuvre des tambours ainsi que des effets de percussion comme le claquement et la percussion.
Les musiciens égyptiens avaient une technique particulière consistant à marquer les temps en claquant des doigts.
LES INSTRUMENTS DE MUSIQUES à CORDES PINCEES :
La lyre, inspirée de celle des Grecs, était une harpe, composée d' un châssis en bois, d'une calebasse, ou d'une carapace de tortue qui faisait office de résonateur.
Elle comportait un nombre de cordes variable tendues depuis l'entretoise du haut, jusquà la caisse de résonance.
La lyre était tenue entre le bras et la main gauche, les cordes étant pincées avec la main droite.
Les Romains délaissèrent peu à peu cet instrument au profit de la cithare.
La cithare était l'instrument de prestige dans la Rome antique : on en jouait aussi bien pour s'amuser que pour accompagner la poésie.
Une Fresque d'une villa de Boscoreale représente une femme jouant de la cithare.
Comme la plupart des autres instruments joués à Rome, la cithare venait à l'origine de Grèce et c'est sur des bas-reliefs grecs que l'on peut voir les cithares les plus sophistiquées de l'Antiquité.
Plus encombrante et plus sophistiquée, la cithare avait un châssis en forme de caisse, dont les cordes étaient pincées entre l'entretoise supérieure et l'attache au niveau de la caisse de résonance ; on la tenait verticalement et on l'utilisait avec un plectre. On accordait les cordes en calant des taquets près de l'attache à l'entretoise.
La cithare avait un timbre grave et doux, permettait des effets d'attaque et l'émission d'accords précis.
On disait que certains joueurs savaient faire gémir l'instrument.
Les citharistes virtuoses ont connu des heures de gloire, à tel point que les Anciens croyaient que les divinités, les muses et Apollon dotaient les citharistes du pouvoir d'envoûter leurs auditeurs.
Le luth, qui est le véritable archétype de la guitare (la « kithara » des Grecs), est plutôt un instrument médiéval, mais les Romains ont joué d'un instrument qui en était proche. Le « luth » romain comportait trois cordes. Plus facile à jouer que la lyre ou la cithare, il avait aussi moins de succès.
LES INSTRUMENTS DE MUSIQUES à VENT - LES FLUTES, COR et CORNES
Le Lituus : était une longue trompe en bronze munie à son extrémité d'un pavillon conique amovible, comme notre cor d'harmonie. Ceux qui ont été retrouvés avaient une longueur de 1,30 m ; ils avaient une perce cylindrique depuis l'embouchure jusqu'à la section où le corps de l'instrument s'évase brusquement, d'une manière analogue à celle de la trompette utilisée pour interpréter la musique traditionnelle (il va sans dire que l'instrument était dépourvu de clefs : il ne pouvait émettre que quelques notes selon l'intensité du souffle).
La tuba jouait un rôle essentiel à l'armée pour sonner l'appel. Elle a certainement été héritée des Étrusques.
Le joueur de tuba était appelé tubicen.
Le buccin ou cornu, est un instrument de la famille des cuivres, at une forme semi-circulaire, ou plus précisément la forme de la lettre G ; il possédait parfois un raidisseur (ou poignée) transversal. La perce était conique (comme celle du cor d'harmonie) et l'embouchure était tronconique.
C'était également un instrument militaire, et comme la tuba, il était hérité des Étrusques. Le joueur de cornu était appelé cornicen .
La flûte, appelée tibia, était ordinairement une flûte double, avec chaque tuyau muni de deux anches doubles en roseau, comme les hautbois modernes. Cependant, certaines descriptions montrent chacun des tuyaux avec une anche simple, comme la clarinette. Les deux tuyaux étaient séparés mais tenus fermement sur la largeur des lèvres.
Les reconstitutions effectuées montrent que l'instrument émettait un son grave semblable à celui d'une clarinette.
L'ascaules était une cornemuse, genre de chevrette ou de cabrette à 2 fuseaux
Les Romains ont connu une forme de flûte à bec et, bien sûr, la flûte de Pan.