LE PELERIN DE SAINT JACQUES DE COMPOSTELLE au MOYEN AGE
PELERINAGE MEDIEVAL TRADITIONNEL vers SANTIAGO DE COMPOSTELA
ORIGINE, LEGENDE, COSTUME et ATTRIBUTS DU PELERIN
Le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle est un pèlerinage catholique, dont l'objectif est d'atteindre le tombeau de l'apôtre saint Jacques le Majeur, dans la crypte de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, situé dans la province de Galice, en Espagne.
Le pélerinage a commencé dés le moyen âge, après la découverte du tombeau de saint Jacques
au début du IXe siècle.
Le pèlerinage de Compostelle devient rapidement, dès le XIe siècle un grand pèlerinage de la Chrétienté médiévale.
C'est surtout après la prise de Grenade en 1492, sous le règne du roi Ferdinand d'Aragon et
d' Isabelle la Catholique, que le pape Alexandre VI déclare Saint-Jacques-de-Compostelle lieu d'un des « trois grands pèlerinages de la Chrétienté », avec ceux de Jérusalem et de Rome
NOTRE EXPOSITION " MANNEQUINS EN COSTUME DE PELERIN DE SAINT JACQUES DE COMPOSTELLE
Un ou plusieurs mannequins en situation, avec ou sans décors contexte pélerinage, pour illustrer le passage des pélerins de st Jacques de Compostelle en un lieu, un chemin, un village, une chapelle ou ceux du moyen âge passaient ...
L' exposition peut ausi comporter :
le bureau du calligraphe : qui signait les diplômes, certificats de passage qu tout pélerin se doit de posséder, à partir du XV ème siècle, dans sa boîte à certificats renfermant les autorisations, sauf-conduits, lettres de recommandation, passeports et autres billets de confession.
Le dortoir du pélerin : gîte d' accueil des chemins de st Jacques avec couches communes et litères
LE COSTUME ET LES ATTRIBUTS DU PELERIN DE SAINT JACQUES DE COMPOSTELLE :
Le costume du pèlerin est avant tout fonctionnel.
Au moyen age, les saints marcheurs sont généralement représentés vêtus de la cotte, tunique pourvue de manches, toujours longue pour les femmes, mais pouvant s'arrêter aux genoux pour les hommes, et du surcot, vêtement plus ample, en général plus court, d'étoffe plus grossière, sans manches et fendu sur les côtés ; le chaperon, capuchon prolongé d'un collet recouvrant les épaules, et un chapeau, d'abord de forme conique, puis à bord rabattu, complètent la tenue.
LA COQUILLE
Le pèlerin de Saint-Jacques se distingue, dès la première moitié du XII ème siècle, par l'emblématique coquille. Dans les eaux littorales de la côte galicienne, vivent des mollusques à coquille bivalve, appartenant au genre Pecten. De leur ancienne consécration à Vénus, elles tirent leur nom espagnol de concha venera. Ce sont ces veiras galiciennes, larges coquilles dont la forme rappelle celle de la main, que les jacquets ramassent sur la grève et ont coutume de coudre à leur chapeau, en signe de leur pérégrination, quand vient le moment du retour. L'auteur du sermon « Veneranda dies » y voit le symbole des bonnes œuvres s'épanchant de la main ouverte.
Les légendes en font le signe de la puissance miraculeuse de saint Jacques, sauvant des flots tumultueux un prince que son cheval emballé y avait précipité. Sur le point de périr, le cavalier invoque l'aide du saint, et bientôt son corps se trouve miraculeusement repêché, tout constellé de coquilles.
C'est aussi la coquille ramenée de Compostelle par un pèlerin italien, qui fit jadis disparaître, aux dires du Liber Sancti Jacobi, par simple attouchement, l'énorme goitre dont était affligé un chevalier d'Apulie. Au XIII ème siècle, les évêques de Compostelle concédèrent aux boutiquiers établis sur le parvis de la cathédrale Saint-Jacques l'exclusivité de la vente de reproductions, en plomb ou en étain, des fameux coquillages. Toutefois le succès de la coquille compostellane fut tel que son usage se généralisa, et devint l'insigne commun de tout pèlerin.
LE BOURDON
Le bourdon, ou bâton du pèlerin, était à l'origine plus petit que le marcheur, et à un seul pommeau, par la suite il sera représenté plus grand que lui, avec deux pommeaux.
Le sermon « Veneranda dies », intégré au premier livre du Codec Calixtinus définit ses deux principales fonctions aider à la marche comme un troisième pied, et défendre le pèlerin, concrètement, contre le loup et le chien, mais aussi, à un degré symbolique, contre les pièges du démon, arme du salut par la pénitence, il devient le bâton d'espérance - ferré de charité - revêtu de constance - d'amour et de chasteté de la Chanson du Devoir des Pèlerins.
LA BESACE, ESCHARPE, MALLETTE ou PANETIERE
Elle contient la pitance du marcheur, était appelée « escharpe » en ancien français. C'est un sac en bandoulière.
Au XVI ème siècle, elle s'appelle mallette, jusqu'à ce que le terme panetière s'impose.
Le sermon Veneranda dies lui attribue une forte valeur symbolique : elle est étroite car pour subsister, le pèlerin met sa confiance en Dieu et non dans ses propres ressources ; elle est en peau de bête pour lui rappeler qu'il doit mortifier sa chair ; enfin, elle est toujours ouverte, pour donner comme pour recevoir.
LA CALEBASSE
À partir de la fin du Moyen Âge, d'autres accessoires viennent s'ajouter à ces deux attributs. La calebasse, faite d'une courge séchée et vidée ou d'un récipient évoquant cette forme, contient la boisson du pèlerin ; elle est parfois accrochée au bourdon, à l'aide d'un crochet placé entre les deux pommeaux.
Elle est aussi une gourde d'eau pour la route.
LA CAPE PELERINE
Au XVème siècle, la pèlerine, vaste cape enveloppant le marcheur jusqu'aux chevilles, remplace peu à peu le surcot; l'emploi du chapeau rond, à large bord rabattu par-devant, se généralise ; le collet du chaperon s'allonge puis devient, au XVII ème siècle, une pièce de vêtement autonome, appelée mantelet, couvrant les épaules, il est parfois en cuir et constitue l'élément le plus caractéristique de la tenue du pèlerin, au point de figurer parmi les attributs du pèlerinage.
BOÎTE à CERTIFICATS du PELERIN
À partir du XVe siècle, les pèlerins doivent posséder des autorisations, sauf-conduits, lettres de recommandation, passeports et autres billets de confession leur assurant de passer sans trop de difficulté les contrôles policiers ou douaniers des différents pays et régions traversés.
Aujourd'hui, il est recommandé d'avoir des papiers d'identité
Par ailleurs, la tradition se perpétue par l'usage de la créanciale,credencial ou crédenciale qui facilitent les hébergements et constituent un souvenir apprécié des pèlerins.
BOURDONNETS et AZABACHES
Entre le XV ème et le XVIII ème siècle, les jacquets ramenèrent également de Compostelle deux autres types d'objets, les bourdonnets et les azabaches.
Petits bâtonnets taillés en forme de bourdon, les bourdonnets, comme les coquilles, étaient accrochés au chapeau ou aux vêtements du pèlerin.
Quant aux azabaches, Compostelle s'en fit une spécialité jusqu'au XVII ème siècle. Il s'agit de petits objets de piété (médaillons, statuettes, représentant saint Jacques) taillés dans le jais provenant des mines des Asturies et de Léon. Elles se vendaient Place des Azabacharia.
LA CREANCIALE, CREDENTIALE ou CREDENTIAL
Ce carnet du pèlerin de saint Jacques de Compostelle est un passeport qui comporte un relevé d'itinéraire. Il a deux fonctions :
- permettre à son porteur de justifier de sa qualité de pèlerin donc de bénéficier des avantages accordés à ceux-ci, en particulier l'accès à certains gîtes
- récolter à chaque étape un tampon et l'indication de la date de passage permettant à son porteur de justifier l'itinéraire parcouru. Cette justification lui permet d'obtenir la Compostela à son arrivée à Compostelle.
Ce Carnet de pèlerin est donc obligatoire pour pénétrer dans les « refugios » ibériques.
Il peut être délivré par les associations jacquaires françaises, notamment à Saint-Jean-Pied-de-Port ou à Roncevaux
Aujourd'hui, l 'Eglise remet la « compostela » (attestation de pèlerinage) à l 'accueil de la cathédrale de saint Jacques, au vue de la créanciale qui est tamponnée aux haltes quotidiennes.
Il est demandé d 'avoir effectué au moins 100 km à pied sur l 'ensemble du trajet ou 200 à bicyclette ou autre moyen non motorisé.
Condition requises pour obtenir une créanciale :
Il n'y a aucune exigence à être chrétien. Cependant, elle est remise en mains propres.
La créanciale est délivrée par un responsable religieux ou un délégué représentant l 'Eglise catholique. Sa remise est en principe gratuite et peut-être l 'occasion d 'un dialogue sur le sens spirituel du pèlerinage.
La créanciale est alors le signe d 'un accueil confiant et réciproque entre vous et l 'Eglise. Elle peut aussi peut s 'accompagner du guide informatif
Informations tirées de : http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A8lerin_de_Saint-Jacques-de-Compostelle#Costume que nous remercions.
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