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Les USTENSILES DE LA CUISINE CELTE et GAULOISE
CHAUDRONS, POTERIES, ECUELLES et COUVERTS MATERIEL et METHODES de CUISSONS DES ALIMENTS
À côté des récipients en céramique, la cuisinière gauloise n'avait ni poêle ni casserole mais disposait d'un chaudron métallique ou de plusieurs, de différentes capacités.
Le mot chaudron évoque à chacun l'image d'un récipient en bronze, à fond arrondi, profond, ventru, légèrement resserré sous un col droit, à large ouverture, avec une anse. Il est prédestiné aux cuissons à l'eau.
Les chaudrons connus par l'archéologie contiennent de 8 à 80 litres, et quelquefois davantage.
Le chaudron se suspend au dessus du feu par une crémaillère dont la forme n'a pas changé en vingt siècles.
Le feu ouvert agit sur une certaine surface de chauffe.
Afin de l'utiliser au mieux, il faut disposer d'un chaudron dont le diamètre est égal ou légèrement inférieur à celui du feu, ou adapter les feu au diamètre du chaudron.
Grâce à la crémaillère, on positionne le chaudron en hauteur à une certaine distance du feu qui est fonction de l'allure de celui-ci et de la recette choisie. La cuisson au chaudron demande une surveillance attentive en vue d'éviter de trop gros bouillonnements et l'évaporation totale de l'eau de cuisson.
Elle permet également de cuire de grosses pièces (volailles entières, jambons...) et, pour la cuisinière, de voir le fond, de remuer des lardons ou autres os en les faisant suer...
Le chaudron en métal, qui permet les rissolages avec de la matière grasse, est précieux dans ce monde sans poêle...