LES PROTESTANTS HUGUENOTS PERSECUTES au XVII ème siècle
SCENOGRAPHIE - MUSEOGRAPHIE - MANNEQUINS de MUSEES
Costumes - mobilier - décors
Conception et réalisation : Cécile DRILLON et Bernard BERTHEL
mise en lumière : La cellule des protestants huguenots au XVII ème siècle
Dans cette salle, nous plongeons à la fin du XVIIe siècle.
Les conditions de détention pour les protestants sont très rudes.
Travail sur les lumières pour mettre en valeur un graffiti représentant le soleil, dessiné par l'un des prisonnier de l'époque, mais encore visible aujourd'hui.
Il doit être mis en lumière pour être visible du visiteur.
Un mobilier minimal et sommaire est de mise : Une petite table, des paillasses donnant aux prisonniers un minimum de confort.
3 MANNEQUINS mis en scène avec costumes et décors :
2 hommes, en costumes noirs de protestants huguenots du XVII ème siècle, prient discrètement ensemble, debout dans un coin de la cellule .
Un autre huguenot trace sur le mur l'esquisse du soleil qu'il s'apprête à copier un peu plus tard dans l'embrasure de la fenêtre sud de la cellule.
MOBILIER :
1 Table et 1 tabouret
2 paillasses
ACCESSOIRES :
1 bonbonne paillée
1 pain factice
1 boite sommaire en bois
Papier, pigments couleurs et charbon de bois pour dessiner
Patères et sacs de jute au mur
mise en lumière : Prisonniers protestants huguenots à la prière
HISTORIQUE :
Les protestants de France, les huguenots, s'étaient vu attribuer des droits de paix religieuse, politiques et militaires, par Henri IV et son Édit de Nantes.
Plus tard, succédant à de nouveaux soulèvements, leurs privilèges politiques et militaires furent supprimés par Louis XIII, mais ils conservèrent leur paix religieuse.
Cette situation perdura jusqu'au règne personnel de Louis XIV. Dans les débuts, il envisagea de convertir les protestants au catholicisme à l'aide de moyens pacifiques, y compris des avantages financiers, mais petit à petit, il utilisa des méthodes plus dures, allant culminer dans les « Dragonnades », employant des soldats logés dans les demeures des protestants pour les contraindre à se convertir par la force. En 1685, il révoqua purement et simplement l’Édit de Nantes, abolissant tous les droits des protestants dans le royaume.
Face à cette persécution, de nombreux protestants se convertirent au catholicisme, d'autres fuirent le pays. Toutefois, ceux qui se convertirent ne le firent généralement qu'en apparence. Dès que la vigilance gouvernementale se relâchait, ils négligeaient le service de l’Église catholique et, lorsqu'ils en avaient le courage, ils se réunissaient dans leurs maisons ou en plein air pour célébrer le culte de leur foi1. En vérité, le nombre de protestants qui devinrent vraiment catholiques et qui transmirent leur nouvelle foi à leurs descendants fut insignifiant.
Les peines pour prêcher ou assister à une assemblée protestante étaient très lourdes : la condamnation à vie aux galères pour les hommes, l'emprisonnement pour les femmes et la confiscation de tous les biens étaient chose commune.
Au début de 1702, un groupe de protestants de la région des Cévennes, connus sous le nom de Camisards, se souleva contre l'autorité gouvernementale. Les combats cessèrent en gros après 1704, mais seulement pour reprendre de manière sporadique après 1710 et pour les cinq années qui suivirent. La religion protestante resta interdite en France jusqu'à la mort de Louis XIV en 1715.
mise en lumière : Un huguenot protestant dessine un graffiti sur le mur de sa prison
LES SCENOGRAPHIES EN LUMIERE NATURELLE :
La cellule des protestants huguenots à la Tour de Crest
Deux protestants prient dans leur cellule.
Un huguenot protestant dessine un graffiti sur le mur de sa prison
Graffiti de dragonnade contre les huguenots protestants
LA TOUR DE CREST
Photos scènes mises en lumière : Augustin BONNET
|