SCENOGRAPHIE - MUSEOGRAPHIE - MANNEQUINS de MUSEES
Costumes - mobilier - décors
Conception et réalisation : Cécile DRILLON et Bernard BERTHEL
Philippe Rivoire et son complice s'évadent de la Tour de Crest (avec mise en lumière)
Cette salle est celle où le confort de vie des prisonniers doit être le plus souligné.
Le mobilier est plus important que dans les autres salles.
Les occupants de la cellule, souvent des nobles ou des bourgeois endettés ou ayant déplu au roi Louis XIV, sont habitués à un confort de vie plus important.
Leur famille paie pour cela.
Les prisonniers disposent de lits, plusieurs tables, bureau et chaises, et autres meubles divers.
Des coffres posés au sol contiennent les effets personnels des prisonniers.
Une chaise percée compléter le mobilier.
Pour se chauffer, un brasero allumé est placé au centre de la pièce.
2 MANNEQUINS mis en scène avec costumes et décors :
2 hommes, Philippe Rivoire et son complice, tentent de s'évader sur un amoncellement de meubles qui monte à 5 m, jusqu'à la fenêtre dont ils ont déscelé les barreaux,
Ils grimpent avec une corde en drap qu'ils sont en train de fabriquer
Philippe Rivoire, 70 ans, est debout, et regarde avec inquiétude l'imposant empilement de meubles qu'il va devoir escalader s'il veut s'évader de cette prison.
La corde de drap étant trop courte, il succombera plus tard en tombant de 10 mètres.
Son acolyte et complice, un genou à terre, vérifie les nœuds et la solidité de la corde de drap
Philippe Rivoire et son complice s'évadent de la Tour de Crest (sans mise en lumière)
MOBILIER :
2 Lits sommaires avec literie en lin
2 tabourets servant de table de chevet
1 chaise percée
1 petite table bureau + 1 chaise
2 tables + 4 chaises + 1 tabouret pour empilement évasion
1 grand coffre à habits
1 petit coffre de bureau
1 prie dieu et crucifix
2 chaises
1 Brasero feu de bois factice (à leds effet flammes)
ACCESSOIRES
Longue corde en draps noués
Choppes + pichet
Matériel d'écriture, petit coffre bureau
Papier, plumes, livres
Plan d'évasion de la tour
Lanternes
Ballot de paille
Sac de bois pour brasero
Broc d'eau et chiffons pour chaise percée.
HISTORIQUE :
En France, sous l'Ancien Régime, la lettre de cachet servait
à transmettre les décisions du roi pour certaines affaires délicates.
La lettre de cachet était signée du roi et contresignée par
un ministre. Elle était adressée à une autorité administrative ou judiciaire
afin que cette dernière exécute la décision qui y était inscrite. Elle était
close par le sceau personnel du roi (contrairement à la lettre patente qui
était lisible par tous). La lettre de cachet permettait la rapidité et la
discrétion et évitait de « porter sur la place publique » les motifs qui avaient
conduits à sa rédaction.
Un très grand nombre de lettres de cachet étaient
sollicitées par les familles à l'encontre de l'un de leurs membres.
De 1741 à 1775, près de vingt mille lettres de cachet sont
expédiées.
Le nombre ne cesse d'augmenter au cours du XVIIIe siècle, en
particulier à l'approche de la période révolutionnaire où la contestation de
l'ordre établi prend de l'ampleur aussi bien dans l'État que dans les familles.
Le système des lettres de cachet a été aboli en mars 1790
par l'Assemblée constituante.
https://fr.vikidia.org/wiki/Lettre_de_cachet
A LA TOUR de CREST : UNE TENTATIVE D’ ÉVASION SPECTACULAIRE
À 70 ans, Philippe Rivoire est enfermé à Crest depuis douze
ans. Il tente de s’évader avec deux autres prisonniers.
Ensemble, ils tressent une corde avec des draps et
descellent les barreaux d’une fenêtre de la façade est.
Malheureusement, la corde est trop courte et Rivoire se tue
en tombant de plus de dix mètres.
Les deux hommes qui le suivaient se retrouvent suspendus
dans le vide et doivent appeler à l’aide. Ils sont secourus par les gardiens
avant d’être ramenés en prison.
Les deux complices préparent leur évasion de la tour de Crest
Le plan de l'évasion de la tour
CONTACT et SOURCES
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Conception et réalisation : Cécile DRILLON et Bernard BERTHEL
LA TOUR DE CREST
Photos scènes mises en lumière : Augustin BONNET