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LE MARCHE AUX ESCLAVES
LA SELECTION ET LA VENTE DES ESCLAVES
MARCHANDS et NEGOCIANTS ROMAINS et ORIENTAUX
Animation sous forme d'une saynète humoristique à caractère ludique, ne cautionnant en rien les pratiques et ce genre de négoce et de commerce dans l'antiquité grecque et romaine, et malheureusement encore d'actualité sous des formes plus modernes aujourd'hui.
Notre animation "Marché aux esclaves" s'intègre parfaitement dans le programme d' une fête antique romaine ou grecque, lors des festivités d'après midi, par exemple.
Réalisation par une dizaine de comédiens Mercenaires du Temps qui incarnent les marchands, acheteurs, et bien entendu, les esclaves.
On y vends des médecins ou des précepteurs grecs, des atlètes destinés aux jeux des arènes, et qui deviendront gladiateurs, des jeunes filles pour le service des grandes dames romaines, ou qui deviendront femmes de compagnie, servantes, ou prostituées ...
Un marché aux esclaves à la Villa Kerylos, l'été dernier.
LA PETITE HISTOIRE DU MARCHE AUX ESCLAVES DANS LA ROME ANTIQUE :
A Rome, et dans tout l' empire, le commerce des esclaves est libre.
Par contre, il est réglementé par deux impôts :
le portorium, droit d'importation et d'exportation
le vectigal, droit de vente.
La vente des esclaves se déroule dans les villes, sur les places, sur les fouarailles, où se pressent les intermédiaires spécialisés, appelés mangons.
Les manons ont très mauvaise réputation. Ce sont des trafiquants, souvent d'origine grecque ou orientale qui ont acheté leurs victimes aux pirates et aux soldats victorieux revenant de campagne avec les esclaves captifs.
Mais ces mangons sont nécessaires, même s'ils inspirent toujours une aversion et un dégoût profond, même si on les traite en public et en privé, au théâtre et dans la littérature, de tous les noms : « mouches, puces, vils insectes, nés pour être odieux et incommodes à tous et utiles à rien. » Un citoyen qui ose entrer en relation avec un marchand d'esclaves est honni, conspué, méprisé.
A Rome, le marché d'esclaves se trouve près du Forum, près du temple de Castor et Pollux. Les esclaves sont montés sur des estrades et parfois enfermés dans des cages, les pieds enduits de craie.
Ils ne portent généralement pas de vêtements, les acheteurs peuvent ainsi juger, en toute connaissance, la valeur de la marchandise proposée.
Ceux qui sont des prisonniers de guerre portent une couronne.
Si un esclave est coiffé d'un bonnet, c'est un signe qu'il n'est pas garanti par le vendeur.
Parfois. on accroche à son cou un écriteau sur lequel sont inscrits son origine, son ethnie, ses qualités, ses aptitudes morales, intellectuelles et physiques.
C'est ainsi que l'Edit des Curules stipule que l'acheteur devra savoir « si les esclaves ont quelques maladies ou quelques vices, s'ils sont fugitifs ou vagabonds, s'ils ont à s'acquitter d'une peine ».
Le juriste Ulpien établit une sorte de liste noire qui, en principe, protège les acheteurs contre toute escroquerie : mutisme, surdité, myopie, fièvre tierce ou quarte, goutte, épilepsie, polypes, varices, haleine qui dénonce une maladie des poumons ou du foie, un vice de conformation dans les jambes et dans les hanches et, pour les femmes, la stérilité ou l'avortement, maladies, défauts ou malformations qui font baisser les prix.