14 - 18 : COMMEMORATION de la 1 ère GRANDE GUERRE MONDIALE de 1914 / 1918 - WW1
RECONSTITUTION et ANIMATIONS HISTOIRE VIVANTE - MEMOIRE de la GUERRE de 14 - 18
Les POILUS - ANIMATIONS HISTORIQUES et EXPOSITIONS TEMPORAIRES en LOCATION
Les HÔPITAUX MILITAIRES, SOINS et SANTE des BLESSES à L'ARRIERE, LES INFIRMIERES
LA CROIX ROUGE, CHIRURGIENS, SOEURS HOSPITALIERES et AUMONIERS MILITAIRES
EXPOSITION : LA GRANDE GUERRE 1914 / 1918 - Les HÔPITAUX MILITAIRES, SOINS et SANTE des BLESSES, LES INFIRMIERES DE LA CROIX ROUGE, CHIRURGIENS, SOEURS HOSPITALIERES et AUMONIERS MILITAIRES
Durant
la Première Guerre mondiale, malades et blessés ne recevaient, dans la zone des
combats, que des soins, des interventions urgentes leur évitant une mort rapide
sur le champ de bataille. Les soins définitifs, sauf pour les petites maladies
bénignes et les blessures légères, leur étaient donnés dans des formations
sanitaires stables et bien équipées, spécialisées ou non, c'est-à-dire dans les
hôpitaux de l'intérieur.
Il
exista, pendant cette période de guerre, deux grandes variétés d'hôpitaux :
-ceux
datant du temps de paix,
-ceux
créés dès le début de la guerre ou durant celle-ci.
1)
Hôpitaux datant du temps de paix
a)
Les hôpitaux strictement militaires dont tout le personnel était militaire : un
médecin-chef, généralement colonel, qui avait sous ses ordres médecins et
chirurgiens traitants, ainsi que le personnel administratif et subalterne :
gestionnaire, infirmiers, vaguemestre. Les hôpitaux militaires du temps de paix
n'existaient que dans les villes d'une certaine importance.
b)
Les hôpitaux mixtes : dans ces formations étaient soignés, mais dans des salles
différentes et réservées pour chacun, les militaires et les civils de la ville.
2)
Hôpitaux créés au début ou au cours des hostilités
a)
Dès le début de la guerre furent créés de nouveaux hôpitaux militaires, soit
qu'ils eussent été prévus dans le plan de mobilisation, soit qu'ils eussent été
créés sous la pression des événements. Ces hôpitaux furent dénommés hôpitaux
temporaires complémentaires.
b)
Une autre catégorie d'hôpitaux voit également le jour dès le début de la guerre
: les hôpitaux auxiliaires, ce sont ceux qui se créent sous l'égide de la
Croix-Rouge (SSBM, ADF et UFF).
c)
Il convient de citer également les hôpitaux bénévoles. Ces hôpitaux étaient
issus d'initiatives privées d'origines très diverses (municipalités, riches
particuliers, industriels, communautés religieuses). L'Etat payait un prix de
journée, différent d'ailleurs pour les soldats, les sous-officiers et les
officiers, variant de 2,50 F à 4 F au début de la guerre. Le prix de journée
pour les soldats atteignait 3 F, puis 3,50 F en octobre 1918. C'était très
insuffisant, mais le patriotisme comblait la différence.
Dès
le premier mois de la guerre, le nombre de blessés croissant toujours, on fut
amené à créer de nouvelles formations baptisées dépôts de blessés,
hôpitaux-dépôts de convalescents, qui permettaient de faire de la place dans
les autres établissements pour y recevoir des blessés plus gravement atteints
ou qui nécessitaient une permanence de soins plus grande.
Dans le même but
furent créés, par l'oeuvre d'assistance aux blessés militaires, des maisons de
convalescence dans des localités de petite importance.
Enfin, les Alliés ou
pays amis de la France créèrent des formations hospitalières dont ils
assuraient complètement la charge.