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EXPOSITIONS et ANIMATIONS 1900 : TOUS LES VIEUX METIERS ANCIENS OUBLIES DE LA BELLE EPOQUE DES ANNEES 1900 EN ANIMATION ET PRESENTATION AVEC ARTISAN ANIMATEUR, ATELIER COMPLET, OUTILLAGE AUTHENTIQUE ET DECORS 1900.
MM-07 - L'ATELIER DE LA COUTURIERE - La COUSETTE :
EXPOSITION et ANIMATION METIER ANCIEN des ANNEES 1900
BOUTIQUE ET ATELIER DE CONFECTION de la BELLE EPOQUE
2 FORMULES :
AVEC MANNEQUIN EN COSTUME de COUTURIERE, EXPOSITION TEMPORAIRE - MM-07
AVEC INTERVENANT ARTISAN, EN DEMONSTRATION DANS SON ATELIER INTERACTIF
La couture a toujours été l'une des disciplines enseignées au jeunes filles et faisait donc partie de l'éducation des fillette dès leur plus jeune âge.
Une femme se devait de connaître parfaitement toutes les technique de base qui lui permettraient, en bonne mère de famille et épouse modèle de tenir son ménage de bonne façon.
Certaine femmes en firent aussi leur métier pour travailler à domicile pour des particuliers de la bourgeoisie, ou des petites manufactures et des tailleurs.
La couture était donc présente dans tous les foyers, et se faisait exclusivement à la main, avec fils et aiguilles, mais vint l'invention de la machine à coudre
Les premiers inventeurs d'une « machine à coudre », l'Américain Elias Howe, l’Allemand Balthasar Krems, l’Anglais Thomas Saint et l’Autrichien Joseph Maderspeger sont, aujourd'hui, pratiquement oubliés.
La première machine à coudre véritablement pratique est attribuée à un tailleur français originaire de la région lyonnaise, Barthélemy Thimonnier. Il dépose en 1830 le premier brevet d'une machine à coudre construite en bois, à un fil continu, en point de chaînette, cousant 200 points à la minute. Il en fabrique 80 exemplaires pour honorer une commande d'uniformes de l'armée. Beaucoup d'inventeurs de cette époque misent sur la reproduction du mouvement de la main, ce qui limite la couture à une simple aiguille (Madesperger notamment dont la machine s'appelait « La main qui coud »).
En 1834 l'américain Walter Hunt est le premier à utiliser une navette, et donc utilise deux fils. Cette idée est reprise et améliorée par Elias Howe qui dépose un brevet en 1846 mais n'obtient aucun succès et part en Angleterre pour tenter de l'exploiter. Isaac Merrit Singer perfectionne en 1851 une machine qu'il doit réparer, ce qui lui permet de déposer le 12 août 1851 un premier brevet et de créer la même année la I.M. Singer & Co qui vend des machines à coudre à usage domestique, ce qui lui apporte le succès. Elias Howe le poursuit en justice et gagne son procès en 1854 mais ne peut en profiter car Isaac Merrit Singer a apporté suffisamment d'améliorations protégées pour que sa production à grande échelle se poursuive1.
La fabrication des machines françaises allait être brillante sous le second Empire : Peugeot, Hurtu, Journaux Leblond, Brion, Reimann. La machine à coudre à navette, fonctionnant au pied avec une pédale, fut brevetée le 12 mai 1868 par Pierre Cobet. Brevet et nom furent vendus à la famille Peugeot qui la fabriqua à Audincourt.