--- LA COMPAGNIE du DAUPHINE --- VOYAGEURS du TEMPS de l'évènementiel historique toutes époques Mannequins de Musées, Scénographie, Muséographie, Location d'expositions à thème historiques - Costumes et Décors
ARTISANS DES VIEUX METIERS D'AUTREFOIS, ANCIENS ET OUBLIES, DANS LEUR ATELIER
RECONSTITUTION, ANIMATIONS, ORGANISATION FÊTE 1900 BELLE EPOQUE DES ANNEES FOLLES
LOCATION D'EXPOSITIONS TEMPORAIRES, ECHOPPES, BOUTIQUES, COSTUMES et DECORS 1900
MM-01 - LA BRODEUSE et ses BRODERIES :
EXPOSITION et ANIMATION METIER ANCIEN des ANNEES 1900
ATELIER DE BRODERIE de la BRODEUSE de la BELLE EPOQUE
2 FORMULES :
AVEC MANNEQUIN DE BRODEUSE EN COSTUME, EXPOSITION TEMPORAIRE - MM-01
AVEC INTERVENANT ARTISAN, EN DEMONSTRATION DANS SON ATELIER INTERACTIF
LA BRODERIE AU XIX ème Siècle
Au XIXème siècle, on a préféré les scènes champêtres représentant bergères, troupeaux, paysans et vignerons.
Ce siècle a marqué l’apogée du point de croix.
Les grands progrès accomplis par la technique de l’impression (journeaux féminins), et du développement de l'industrie textile, ont permis de satisfaire une demande croissante de diagrammes et modèles : ainsi, en 1840, l’on en a publié au moins quatorze mille.
L’évolution de la chimie et de l’industrie textile a également facilité le travail des brodeuses. Les fils sont devenus plus disponibles dans un grand nombre de couleurs et aux tissus habituels se sont ajoutés le coton et l’étamine.
Pour la première fois, on produit les canevas Pénélope qui avec leur trame particulière incitent à broder aussi à petit et demi-point. En 1886, Thérèse de Dillmont, aristocrate viennoise, déjà membre de l'Académie de la Broderie de l'impératrice Marie-Thérèse, et fondatrice d'une école de broderie avec atelier et publications, s'associe à Jean Dollfus, grand industriel du textile, dont la maison DMC est arrivée intacte jusqu'à nous.
Traduite en 17 langues, l'encyclopédie de Thérèse se vend à 2 millions d'exemplaires.
Mais la fin du siècle marque aussi la fin du point de croix.
LA BRODERIE AU XX ème Siècle
Au cours des premières décennies du XXème siècle, le point de croix amorça un déclin. Seules les écolières continuaient à l’apprendre et à le pratiquer, mais très rapidement, lorsqu’elles grandissaient, elles l’abandonnaient. Certains passaient à des techniques de broderie plus complexes et plus raffinées, tandis que d’autres rejetaient catégoriquement tout ce qui avait trait au fil et à l’aiguille.
Et puis, la femme s'est engagée dans les grandes luttes du siècle qui vont l'amener à l'égalité juridique et morale avec l'homme ; elle n'a plus le temps ni l'envie de broder, et sans doute un peu honte de cette activité trop féminine.
Bien que la pratique de la broderie soit devenue de plus en plus rare au cours de notre siècle, au début des années 80, ce loisir a subitement connu un regain de popularité. Le goût et la passion pour la technique du point de croix sont revenus dans la vieille Europe, par le biais de l’ Amérique du Nord, où les descendantes des pionniers ont su rendre fraîcheur et inventivité à la tradition de leurs ancêtres.
LE POINT DE CROIX
Le véritable point de croix, indentique à celui exécuté de nos jours, a fait son apparition en Europe pendant le Moyen Age puis s’est largement diffusé pendant la Renaissance.
En 1500, déjà, les ancêtres des diagrammes actuels commençaient à circuler. Il s’agissait de véritables modèles représentant des thèmes typiques et très courants : des sujets floraux, héraldiques et religieux, à la symbolique riche, notamment des croix, des calices et des colombes.
La pratique du point de croix encore enseignée dans les écoles jusqu'à la seconde guerre mondiale ira decrescendo jusqu’aux années 50. La mode revient en France depuis quelques années. Retour aux sources, goût du rétro, du folklore, nostalgie des temps calmes et créateurs.